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Transocéanique à la rame, découvrez les préparatifs d'un aventurier

L’équipe de Bateau-immatriculation prend part à l’aventure enrameur transocéanique de Dominique

En bateau à moteur, en voilier ou à bord de toute autre embarcation, les experts de Bateau-immatriculation.com sont heureux de vous aider à concrétiser vos projets. Et ce que notre équipe aime le plus, c’est avoir la chance de vous accompagner pour embarquer, à vos côtés.C’est ce que nous avons fait, ces dernières semaines, en prenant part, à notre manière, à l’aventure de Dominique ! Pour vous, nous détaillons son projet et la façon dont nous avons pu l’aider à le réaliser.

Dominique, sportif depuis toujours

Dominique est un père de famille, marié et récemment devenu grand-père. Originaire de Lozère, il réside dans les Bouches-du-Rhône et travaille en tant que cadre au sein d’une raffinerie du département. Il est passionné de sports depuis toujours, et a eu largement l’occasion de pratiquer : le rugby, le ski, la planche à voile, les ultras trails, ultras cycling ou ultras VTT, le ski, le surf, l’alpinisme… Depuis quelques années, Dominique ambitionne un nouveau projet : attiré par la mer et l’inconnu, il décide de réaliser une traversée transatlantique à bord d’un rameur transocéanique. Il explique : « J’ai peu d’antécédents dans la navigation, mises à part mes aventures en planche à voile ouquelques régates à la voile, en tant que simple mousse. Mais j’ai besoin de changer d’activité et j’ai vraiment envie de traverser l’Océan Atlantique à la force de mes jambes, de mes bras, avec la seule aide des courants ».Alors, l’aventurier choisit de s’engager dans la World’s Toughest Row, une course transatlantique entre l’île de Tenerife, aux Canaries, et l’île d’Antigua, aux Antilles. Avec celle-ci, il entrera « dans le vif du sujet », avec une traversée océanique qui ne lui permettra de ne croiser aucune île avant l’arrivée.

La préparation à une première aventure en mer

Dominique fait construire son propre rameur transocéanique, un R25 Pair, puis s’inscrit au club d’aviron de Martigues (13) pour commencer à s’entraîner. Il dispose de deux ans pour se mettre à niveau et se préparer à vivre pleinement cette aventure, en toute sécurité. A 58 ans, il se fixe pour objectif de traverser les 3 000 milles que représente l’Océan Atlantique, en 58 jours.
A bord de son rameur transocéanique, Dominique dispose d’un espace principal, central, dédié à l’activité de rame, d’une cabine de pilotage – dans laquelle il dormira, et d’un espace de stockage, pour le matériel. Côté avitaillement, il a pour obligation d’embarquer, au minimum, l’équivalent de 85 jours de nourriture, principalement lyophilisée. Un dessalinisateur installé à bord lui fournira aussi de l’eau potable : environ une dizaine de litres, chaque jour.

En journée ou la nuit, il alternera les périodes de rame avec des périodes de repos, d’alimentation, de soins du corps et de communication. Pour Bateau-immatriculation.com, Dominique détaille « 12 heures de rame par jour serait une bonne moyenne, mais jamais d’affilée. Il faudra prendre le rythme le plus adapté et régulier ! »

Des problèmes administratifs pour immatriculer le navire transocéanique

Si le navigateur équipe son bateau et se prépare physiquement pour la transatlantique, il se heurte néanmoins à quelques difficultés. Au niveau administratif, notamment, Dominique se trouve face à une situation qu’il ne peut solutionner : l’immatriculation de son rameur transocéanique, indispensable dans le cadre de la course, lui est refusée.

Comment notre équipe a-t-elle pu aider Dominique ?

En analysant le dossier de Dominique, nous avons trouvé ce qui posait problème : au moment de la livraison du bateau, conséquence du Brexit, le fabricant britannique ne disposait plus d'un code constructeur reconnu par l'Union Européenne. Sur nos recommandations, son statut à pu être mise à jour auprès de l'UE.
La DEC (déclaration écrite de conformité) posait également problème. Mal remplis, les documents liés à la conformité du navire n'était pas exploitables en l'état. D'une part l'organisme notifié choisi par le fabricant avait un défaut d'agrément, d'autre part une erreur de formatage du WIN (watercraft identification number) en français le numéro de série du bateau. Et ce qui peut sembler être un détail venait, finalement, empêcher l’immatriculation de l’embarcation. 
Nos professionnels ont pu rapidement débloquer la situation, notamment en contactant le fabricant. A ses côtés, étape par étape, les membres de notre équipe ont pu reprendre toute la partie du dossier correspondant à la conformité du bateau. Ceci solutionné, nous avons finalement pu réaliser l’immatriculation du navire transocéanique, pour le plus grand bonheur de Dominique !

L’aventurier désormais prêt à embarquer

Depuis le mois de juillet 2023, Dominique a ramé plus de 240 heures, sur environ 450 milles nautiques. Il a effectué plusieurs sorties en mer de 10 à 36 heures, dans toutes les conditions. Bien entendu, il a aussi passé une dizaine de nuits en mer pour tester son embarcation et s’organiser. Il
est désormais fin prêt pour le départ de la course, qui aura lieu en décembre…

S’il y a bien une chose que l’histoire de Dominique nous rappelle, c’est que nous sommes fiers de contribuer, à notre manière, à la réalisation de vos aventures sur l’eau. Alors, quels que soient les projets que vous envisagez, contactez notre équipe et n’hésitez pas à nous confier votre dossier !

A propos : l'équipe de Bateau-immatriculation vous accompagne dans la préparation d'un futur projet. Un bateau à moteur, un voilier, une construction amateure, quelque soit votre embarcation ou votre programme de navigation